Admettons-le, il était temps car le vieux Règlement Communal d’Urbanisme (R.C.U.) était devenu poussiéreux. Le nouveau document est beaucoup plus lisible, simplifié et facilement utilisable par les auteurs de projet. Les délais pour obtenir les permis sont raccourcis.
Parmi les qualités que nous lui reconnaissons, soulignons :
• sa cohérence avec le Code du Développement Territorial (CoDT) et le Schéma de Structure Communal (S.S.C.) ;
• des aires paysagères bien définies avec des balises claires ;
• un souci de bonne intégration des projets dans leur environnement d’accueil ;
• la protection des points de vue remarquables ;
• la protection des sites à valeur patrimoniale ;
• une ouverture aux matériaux nouveaux (ex : bois) ;
• un souci de densifier l’habitat autour des noyaux urbains ;
• des prescriptions précises en matière de mobilité : vélos, piétons et transport en commun en fonction des types de voies de communication ;
• un lexique explicitant les termes techniques utilisés ;
• des annexes éclairantes (colorimétrie, types de plantations et essences autorisées,…)
Nous saluons aussi la suppression du chapitre « Grands ensembles », dans lequel s’engouffraient des promoteurs immobiliers parfois peu soucieux d’intégrer leur projet dans l’environnement.
Néanmoins, ne perdons pas de vue que, aussi bien soit-il, un règlement ne vaut que par l’utilisation que l’on en fait. Le Règlement devient
un guide : quelle sera sa valeur réglementaire ? On ne parle plus de « dérogations » mais d’ « écarts » : n’est-ce pas laisser une grande
place à la subjectivité ? La Ville reste-t-elle maître de l’aménagement de son territoire ?
Le Groupe Ecolo restera vigilant : nous continuerons à encourager un aménagement du territoire qui garantisse à chacun un logement correct tout en préservant les équilibres environnementaux.